Depuis septembre le Groupe Vocal Chorum de Mably a repris ses répétitions, avec cette année un nouveau chef. Originaire de Riorges, Hugo Grenery est étudiant au Conservatoire de Versailles. Tous les vendredis soir, il apporte aux trente-huit choristes son énergie et ses projets, pour donner vie à des musiques classiques ou modernes, célèbres ou méconnues.
Chorum prépare actuellement un concert qui sera donné samedi 14 janvier 2012 à 20h30 dans l’église de Mably. Le programme est varié, avec, par exemple, des chants d’amour de la Renaissance, un Magnificat du XVIII° siècle et, pour le XX°, des œuvres de Fauré.
Pour ce concert, Chorum a le plaisir d’inviter la chorale de Cours-la-Ville, Chant’Cours, que les Roannais ont déjà eu l’occasion d’apprécier. Une belle soirée de musique et de convivialité en perspective, avant d’autres rencontres musicales pendant l’année 2012.
ANTONIO VIVALDI Venise 1678 - Vienne 1741
GLORIA RV 589
Le Gloria d'Antonio Vivaldi RV 589 est son œuvre de musique sacrée la plus célèbre. Il a en tout composé trois Gloria. Seuls deux nous sont parvenus (RV 588 et RV 589) puisque le troisième (RV 590) a été perdu. Les deux premiers ont été écrits environ vers la même période au début des années 1700, pendant que Vivaldi exerçait à l’Ospedale della Pietà de Venise.
1. Gloria in excelsis Deo (Chœur)
2. Et in terra pax (Chœur)
3. Laudamus te (Sopranos I et II)
4. Gratias agimus tibi (Chœur)
5. Propter magnam gloriam (Chœur)
6. Domine Deus (Soprano)
7. Domine, Fili unigenite (Chœur)
8. Domine Deus, Agnus Dei (Contralto and Chœur)
9. Qui tollis peccata mundi (Chœur)
10. Qui sedes ad dexteram Patris (Contralto)
11. Quoniam tu solus sanctus (Chœur)
12. Cum Sancto Spiritu (Chœur)
GABRIEL FAURÉ Pamiers 1845- Paris 1921
Le très pur Cantique de Jean Racine couronne les dix années d’études à l’Ecole de musique classique et religieuse de Niedermeyer. La ferveur, la gravité sereine de ces pages étonnent chez un si jeune homme de 19 ans.
« Le rôle de la musique est d’ailleurs bien celui-là : mettre en valeur le sentiment profond qui habite l’âme du poète et que les phrases sont impuissantes à rendre avec exactitude» , écrit Fauré qui a mis en musique des poèmes de nombreux écrivains : Hugo , Jean Richepin, Villiers de l’Isle-Adam, et surtout Verlaine, dont il appréciait l’art délicat, raffiné, mélancolique. Dans les Djinns d’Hugo,sa musique traduit l’effroi grandissant devant la chevauchée de ces esprits malfaisants, qui disparaissent aussi mystérieusement qu’ils étaient arrivés.
CANTIQUE DE JEAN RACINE
op. 11 (1864), pour chœur mixte et piano ou orgue
Le texte est une traduction de l’hymne Consors paterni luminis datant du Moyen-Age.
Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
Jour éternel de la terre et des cieux,
De la paisible nuit nous rompons le silence :
Divin sauveur, jette sur nous les yeux.
Répands sur nous le feu de ta grâce puissante ;
Que tout l'enfer fuie au son de ta voix ;
Dissipe ce sommeil d'une âme languissante
Qui la conduit à l'oubli de tes lois!
Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
Pour te bénir maintenant assemblé ;
Reçois les chants qu'il offre à ta gloire immortelle,
Et de tes dons qu'il retourne comblé.
LES DJINNS
Op.12 (1875), pour chœur mixte et piano ou orchestre, sur un poème de Victor Hugo
Murs, ville,
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise,
Tout dort.
Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit !
La voix plus haute
Semble un grelot.
D'un nain qui saute
C'est le galop.
Il fuit, s'élance,
Puis en cadence
Sur un pied danse
Au bout d'un flot.
La rumeur approche.
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit ;
Comme un bruit de foule,
Qui tonne et qui roule,
Qui tantôt s'écroule,
Et tantôt grandit,
Dieu ! la voix sépulcrale
Des Djinns !... Quel bruit ils font !
Fuyons sous la spirale
De l'escalier profond.
Déjà s'éteint ma lampe,
Et l'ombre de la rampe,
Qui le long du mur rampe,
Monte jusqu'au plafond…
Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure !
L'horrible essaim, poussé par l'aquilon,
Sans doute, ô ciel ! s'abat sur ma demeure.
Le mur fléchit sous le noir bataillon.
La maison crie et chancelle penchée.
Et l'on dirait que, du sol arrachée,
Ainsi qu'il chasse une feuille séchée,
Le vent la roule avec leur tourbillon !
Prophète ! si ta main me sauve
De ces obscurs démons des soirs,
J'irai prosterner mon front chauve
Devant tes sacrés encensoirs !
Fais que sur ces portes fidèles
Meure leur souffle d'étincelles,
Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes
Grince et crie à ces vitraux noirs !...
De leurs ailes lointaines
Le battement décroît,
Si confus dans les plaines,
Si faible, que l'on croit
Ouïr la sauterelle
Crier d'une voix grêle,
Ou pétiller la grêle
Sur le plomb d'un vieux toit….
Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leurs pas ;
Leur essaim gronde :
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.
Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord ;
C'est la plainte,
Presque éteinte,
D'une sainte
Pour un mort.
On doute
La nuit...
J'écoute :
Tout fuit,
Tout passe
L'espace
Efface
Le bruit.
QUEEN
BOHEMIAN RHAPSODY est une chanson écrite par Freddie Mercury, enregistrée par le groupe Queen pour l'album A Night at the Opera, sorti en 1975. La chanson, qui adopte le style opéra rock, repose sur une structure assez inhabituelle pour un titre de musique rock : découpée en six parties, elle est dépourvue de refrain et comporte des arrangements tantôt a cappella, tantôt hard rock. Depuis l'époque de la sortie de Bohemian Rhapsody, nombreux sont ceux qui se perdent en conjectures quant à la signification réelle des paroles. Freddy Mercury dira simplement de cette composition plutôt désespérée et à laquelle, semble-t-il, il se sentait intimement lié : « C'est une de ces chansons qui véhiculent un sentiment de fantastique. Je crois que les gens devraient simplement l'écouter, y penser, puis se faire leur propre idée sur ce que ça leur raconte. »
Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide,
no escape from reality.
Open your eyes,
look up to the skies and see…
Ooh… poor boy…
Sophia nasci fertur/O quam pulchra/Magi videntes stellam Codex Speciálník (c. 1500) Una sanosia porfia Juan del Ancina (c. 1468 - 1533) Splendens ceptigera Anonyme (Livre vermeil de Montserrat (XIVème siècle) Angelorum gloriae Anonyme (trope-conduit du XIVème siècle) Tota pulchra es Anonyme (manuscrit franciscain corse, 1749) Laudemus virginem Anonyme (Livre vermeil de Montserrat (XIVème siècle) Perla my a cara Anonyme (chansonnier cordiforme XVme siècle)
Riu, riu, chiu Cancionero de Uppsala (XVIème siècle) Din di rin din Cancionero de Palacio (XVIème siècle) | Mille regretz Josquin Desprez (c. 1450 - 1521) Tant que vivray Claudin de Sermisy (c.1490 - 1564) Comme un qui prend Pierre Clereau (actif dès 1539 - 1570) Ce moys de may
Entracte
Verbum caro factum est Loyset Compère (c. 1450 - 1518) O Jesu christe Jacquet de Berchem (1505 - 156) Sopra una verde Constanzo Festa (c. 1485 - 1545) Al primo vostro sguardo Luca Marenzio (1553 - 1599) Par che’l ciel brami Giovanni Giacomo Gastoldi (1555 - 1622) | Quando sarà mai Vincenzo Bell’Haver (c. 1540 - 1587) La cortesia voi donne predicate Roland de Lassus (1532 - 1594) Tristis est anima mea Giovanni Battista Martini (1706 - 1784) Vere languores nostros Antonio Lotti (1665 - 1740) Nos autem Frei Manuel Cardoso (c. 1566 - 1650) Diffusa est gratia Giovanni Maria Nanini (1545 - 1607) Kyrie, Sanctus, Benedictus Antonio Lotti (1665 - 1740) O vos omnes Tomas luis de Victoria (1548 - 1611) Agnus dei Antonio Lotti |